Dans la continuité de la détoxification, voici une autre méthode qui vous veut du bien !
Le fasting consiste à mettre en place une période de jeûne alimentaire de 12 à 16h par jour.
Le but de cette méthode est de :
- Mettre son système digestif au repos
- Améliorer les fonctions du foie, notamment dans la détoxification
- Diminuer les phénomènes d’insulinorésistance
Notre alimentation actuelle stimule très fréquemment notre pancréas qui sécrète de l’insuline afin de diminuer notre taux de sucre dans le sang. Il s’en suit à terme une prise de poids (surtout dans la sphère abdominale) et un épuisement de notre organisme. Nos cellules ne répondent plus à cette hormone, c’est ce que l’on appelle l’insulinorésistance. Grâce au jeûne intermittent et une alimentation adéquate, l’insuline reste basse toute la journée. Ce qui maintient en forme et évite les fameux « coup de pompe ».
Cette méthode est particulièrement intéressante chez les personnes en surpoids, en prédiabète, avec de l’hypertension ou même en cas d’inflammation chronique. Elle permet également d’améliorer la sensation de faim et de satiété.
Le fasting améliore l’élimination des déchets. On observe alors une réduction de la fatigue, un regain de tonus, une baisse des phénomènes allergiques, un renforcement du système immunitaire et une diminution des douleurs de type rhumatismales.
Comment le mettre en pratique ?
Dans mon premier article, nous avons vu que la détoxification de l’organisme se réalise durant la nuit. L’idéal et le plus simple est donc de le pratiquer durant cette période. On peut par exemple finir son dernier repas de la journée avant 19h et jeûner jusqu’à 10h voir midi le lendemain.
D’autres solutions peuvent être adaptées, ceci est à discuter avec votre naturopathe !
Les limites au jeûne intermittent :
Le jeûne intermittent ne doit pas être compenser durant le reste de la journée. Il est primordial d’adopter une alimentation équilibrée, sinon tous les bénéfices sont bien entendu perdus.
Cette technique peut être particulièrement stressante pour l’organisme. Chez une personne qui est déjà dans une période de stress ou d’épuisement, elle pourrait aggraver les symptômes et augmenter la sécrétion de cortisol. Ceci pouvant avoir un impact dangereux pour la santé.
Sur du long terme le fasting peut aboutir à des phénomènes de carences. C’est pourquoi il est recommandé de le pratiquer sur une courte période ou bien à certains moments de la semaine.
Il est contre-indiqué chez les femmes enceintes, les sportifs, ou lors de troubles du comportement alimentaire. Si vous prenez des médicaments il est important de demander conseils.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe ou micronutritionniste afin d’effectuer un bilan alimentaire et de trouver des solutions adaptées à votre profil !
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